BIRON et son Château
Biron est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Aquitaine, entre le Périgord et l'Agenais.
C'est le siège de l'une des quatre anciennes baronnies du Périgord.
En 1991, en même temps que les communes voisines de Monpazier et Capdrot, la commune de Biron a été inscrite, à l'initiative du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, dans une opération « Grand site national », dans le cadre d'une politique de gestion durable du patrimoine liée au développement local, afin de préserver et de mettre en valeur son patrimoine architectural et urbain unique.
En 2010, Biron ne figure plus parmi les 34 Grands sites du territoire français.
PRESENTATION
Situé dans la vallée de la Lède, dans le Périgord pourpre, il était le siège de l'une des quatre baronnies du Périgord, avec Beynac, Bourdeilles et Mareuil.
Il fut la propriété de la famille de Gontaut-Biron qui acquit par alliance la baronnie de Biron au XIIe siècle, avant d'être pris par les Albigeois en 1211, par Simon IV de Montfort en 1212, qui exécuta son seigneur, et par les Anglais aux XIVe et XVe siècles qui le saccagèrent.
Il fut érigé en duché-pairie en 1598.
Quatre ans après, Charles de Gontaut, duc de Biron, convaincu d'une nouvelle conspiration contre son roi et son pays et jugé coupable de haute trahison, fut décapité dans la cour de la Bastille à Paris (13/07/1602). Son orgueil et son suicidaire entêtement à ne pas reconnaître devant Henri IV son ultime trahison aurait inspiré l'expression populaire "Etre c... comme Biron".
Les Gontaut-Biron comptèrent quatre maréchaux et cinq ducs et pairs de France, dont Armand-Louis, duc de Lauzun, qui combattit avec La Fayette en Amérique, prit part aux États généraux de 1789 et fut guillotiné à Paris en 1793.
Du XIIe au XVIIIe siècle, chaque siècle a laissé son empreinte, évoquant les vicissitudes de cet édifice monumental :
* donjon du XIIe siècle,
* chapelle à double étage (1515), a conservé les tombeaux de Pons de Gontaut, baron de Biron, mort en 1524, et de son frère Armand, évêque de Sarlat, mort en 1531; les têtes des gisants ont été martelées ;
1- cour ouverte sur le Nord par une très grande arcade en plein cintre donnant accès à une terrasse couverte à colonnes jumelées et fermée par une balustrade en fer forgé donnant sur un énorme escalier inachevé (début XVIIIe siècle ?);
* appartements de la Renaissance;
1- grand escalier de pierre à rampe en fer forgé ;
2- salle de justice à l'Ouest;
* importantes cuisines voûtées à l'Est, avec citernes;
* La "Salle des États de Guyenne", longue de vingt mètres sur onze.
De cette incroyable juxtaposition de bâtiments résulte un ensemble architectural exceptionnel, d'un attrait tout particulier.
De 1883 à 1939 la demeure appartint par héritage au grand collectionneur Guillaume de Gontaut, marquis de Biron - issu des cadets de la famille qui posséda, entre autres, un ensemble de dessins de Tiepolo, vendus depuis à un musée américain. Malgré la légende, il n'a pas donné son nom au prestigieux marché d'antiquités des "Puces" de Paris.
Jusqu'à la fin du XIXe siècle la chapelle castrale comptait deux œuvres d'art, des groupes sculptés, le Christ mort sur les genoux de la Vierge, "dressé en retable au-dessus de l'autel", l'autre, une Descente de Croix - dont un surmoulage en terre cuite était dit dans une chapelle de Verdelais - qui ont quitté les lieux et sont "au moins depuis 1914" (Chapoullié, 1954) au Metropolitan Museum de New-York.
En 1959 y fut tourné en partie le Capitan un film d' André Hunebelle avec Jean Marais et Bourvil.
En 1978 le département reçoit en don de son dernier propriétaire - ou acquiert ? - un château en très mauvais état 3 en vue de le restaurer.
C'est pourquoi, dans le cadre de l'Association des Amis du Château de Biron créée en 1980, Béatrice Gonzalez de Andia, arrière-petite-fille de Marie Gontaut-Biron et d'Archambaud de Talleyrand-Périgord, ancienne condisciple de Jacques et Bernadette Chirac à "Sciences-Po" Paris, puis déléguée générale à l'Action Artistique de la Ville de Paris, s'impliqua dans un projet de sauvetage de la demeure. Amie de l'architecte en chef des Monuments Historiques compétent, elle soumit en 1981 un solide dossier à Jack Lang, nouveau ministre de la Culture, et obtint rapidement les crédits nécessaires pour procéder aux réparations les plus urgentes du manoir. En 1994 y fut tourné le film La Fille de d'Artagnan avec Sophie Marceau et Philippe Noiret.
En 2012 ont commencé des travaux de rénovation de la charpente de l'aile des Maréchaux, prévus pour une durée de deux ans et un coût de 2,3 millions d'euros.
HISTOIRE
Elle est connue par son château des XIIe et XVIIIe siècles, classé monument historique.
Siège de l'une des quatre baronnies du Périgord, le château occupe une position stratégique à la lisière du Périgord et de l'Agenais.
Son histoire est liée à la grandeur d'une famille, les Gontaut-Biron, qui tint le fief durant huit cents ans.
À sa création en 1790, la commune porte d'abord le nom de Notre-Dame-de-Biron puis au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), celui de Mont-Rouge, avant de s'appeler Biron.
En 1827, le territoire de la commune de Biron s'agrandit par le rattachement des anciennes communes de Saint-Michel-de-Biron, Bertis-de-Biron, Saint-Cernin-de-Biron et Vergt-de-Biron, ces trois dernières formant en 1840 une nouvelle commune indépendante appelée Vergt-de-Biron.
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